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Climatologie |
Energie |
Infrastructures de transport et distribution d'énergie |
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Consommations – Total des secteurs (hors branche énergie) |
Réalisation OPTEER
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Réalisation OPTEER
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EnR – Total |
Energie renouvelable et énergie de récupération : Les énergies renouvelables (EnR) sont des sources d’énergies dont le renouvellement naturel est assez rapide pour qu’elles soient considérées comme inépuisables à l’échelle du temps humain. Les énergies de récupération concernent la chaleur générée par un procédé qui n’en constitue pas la finalité première. En Bourgogne-Franche-Comté, elles sont déjà exploitées dans les usines d’incinération des ordures ménagères où, conformément aux conventions nationales, seuls 50% de l’énergie valorisée sont considérés comme d’origine renouvelable, les 50% restants étant considérés comme des énergies de récupération. |
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Réalisation OPTEER
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Réalisation OPTEER
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Réalisation OPTEER
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Climat |
GES – Total des secteurs (hors biotique) |
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Réalisation OPTEER
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Réalisation OPTEER
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Réalisation OPTEER
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Air |
Polluants – Total des secteurs |
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Le NH3,
quelles sources ? Quels impacts ? Sources en
air ambiant : En termes d’origine anthropique,
l’ammoniac est avant tout un polluant
agricole, lié aux activités d’élevage (formation à partir de l’urine et de
la fermentation de la matière organique), et émis lors de l’épandage des
lisiers, mais aussi lors de l’épandage des engrais ammoniaqués. L’ammoniac a également une origine industrielle, puisque ses utilisations sont
multiples: synthèse d’engrais, d’explosifs, de carburants, de polymères,
fabrication de produits d’entretien, traitement des métaux, industrie du froid
(l’ammoniac est un important réfrigérant), des fibres textiles, du papier, … Le
secteur du traitement des déchets émet également de l’ammoniac (fermentation
des boues de station d’épuration). Les fermentations des marécages,
les océans, les gisements de gaz et de pétrole sont des sources naturelles
d’ammoniac. Sources en air intérieur : Des vapeurs peuvent être dégagées
lors de l’emploi de produits de nettoyage ou certains shampooings colorants. On
trouve aussi de l’ammoniac dans la fumée de cigarette Impacts sur la santé : L’ammoniac est un gaz très irritant pour le système
respiratoire, la peau et les yeux. Son contact direct peut provoquer des
brûlures graves. A forte concentration, ce gaz peut entraîner des œdèmes
pulmonaires. A très forte dose, l’ammoniac est un gaz mortel. Impacts sur l'environnement : L’ammoniac participe au phénomène
des pluies acides. En contact avec
les feuilles des végétaux, il peut entraîner un ralentissement de leur
croissance, une moindre tolérance et résilience face à la sécheresse et au gel,
une moindre résistance aux parasites, une concurrence entre espèces au
détriment de la biodiversité et en faveur des espèces résistantes. La présence
dans l’eau de l’ammoniac affecte la vie aquatique. Dans les eaux douces, sa toxicité
aiguë provoque chez les poissons des lésions branchiales et une asphyxie des
espèces sensibles. Si ces eaux sont stagnantes, le risque d’intoxication aigüe
est plus marqué en été car la hausse des températures entraîne l’augmentation
de la photosynthèse, conduisant ainsi au phénomène d’eutrophisation. En milieu
marin, le brassage de l’eau et l’importance de la dilution évitent les risques
de toxicité aiguë. En revanche, dans les eaux côtières, l’excès de nutriment
favorise la prolifération de certaines algues, dont les conséquences sont les
marées vertes ou les eaux colorées. |
Réalisation OPTEER
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Les particules fines (PM2.5 et PM10), quelles sources ?
Quels impacts ? Ces particules en suspension sont classées en fonction de
leur taille.
Les activités humaines, telles que le chauffage (notamment
au bois), la combustion de matières fossiles, l’incinération de déchets, les
centrales thermiques et de nombreux procédés industriels (carrière, cimenterie,
aciérie, fonderie, chimie fine...) génèrent d’importantes quantités de
poussières. Le trafic routier (véhicules diesel surtout) et l’agriculture
(labours) contribuent également aux émissions de particules fines dans
l’atmosphère. De manière ponctuelle, les contributions de l’agriculture et des
chantiers BTP sont à considérer, les particules pouvant être remises en
suspension lors de l’exercice de ces activités (labours, passage des véhicules
sur chaussées empoussiérées, ...). Sources (air intérieur) : Impacts sur la santé : Impacts sur l'environnement : Les effets de salissure sur l’environnement sont les atteintes les plus évidentes, de fait les particules contribuent à la dégradation physique et chimique des matériaux, bâtiments, monuments... Accumulées sur les feuilles des végétaux, elles peuvent les étouffer et entraver la photosynthèse. Les particules peuvent également réduire la visibilité, et influencer le climat en absorbant et en diffusant la lumière. |
Réalisation OPTEER
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Réalisation OPTEER
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Le SO2 : Quelles
sources ? Quels impacts ? Source en air ambiant Le dioxyde de soufre est formé
principalement lors du brûlage de combustibles fossiles soufrés: charbon,
lignite, coke de pétrole, fioul lourd, fioul domestique, gazole, ... Tous les
utilisateurs de ces combustibles sont concernés. Les sources principales sont
les centrales thermiques, les grosses installations de combustions
industrielles et les unités de chauffage individuel et collectif. Quelques
procédés industriels émettent également des oxydes de soufre: extraction et
raffinage du pétrole, production d’acide sulfurique, grillage de minerais,
production de pâte à papier, … La part des transports est faible et baisse avec
la suppression progressive du soufre dans les carburants. Le dioxyde de soufre
peut également provenir de sources naturelles comme les volcans (principale
source naturelle), des océans, des végétaux soit au travers de leur combustion,
lors de feux de forêt par exemple, soit de leur putréfaction. Source en air intérieur Le dioxyde de soufre peut se
former lors de combustions dans les appareils de chauffage fonctionnant aux
combustibles fossiles soufrés, telles les chaudières à fioul (le bois et le gaz
naturel sont des combustibles pas ou très peu soufrés). Certains produits, tels
la cigarette ou l’encens, sont sources de dioxyde de soufre dès lors qu’ils se
consument. Impacts sur la santé Le dioxyde de soufre est un gaz
irritant, notamment pour l’appareil respiratoire mais aussi pour les yeux, la
peau et les muqueuses. Les fortes pointes de pollution peuvent déclencher une
gêne respiratoire chez les personnes sensibles (asthmatiques, jeunes enfants…).
L’obstruction des bronches ainsi qu’une diminution momentanée ou durable du
débit respiratoire sont les principaux effets d’une intoxication au dioxyde de soufre.
Elles peuvent être mortelles si le dioxyde de soufre est inhalé en grande
quantité. Aux concentrations habituellement
observées dans l’environnement, une très grande proportion du dioxyde de soufre
inhalée est arrêtée par les sécrétions muqueuses du nez et des voies
respiratoires supérieures. Impacts sur l’environnement Dans l’atmosphère, le dioxyde de
soufre se transforme principalement en acide sulfurique, qui se dépose au sol
et sur la végétation, par le biais des pluies acides. Il contribue ainsi, en
association avec d’autres polluants comme les oxydes d’azote, à l’acidification
des lacs, au dépérissement forestier et à la dégradation du patrimoine bâti
(monuments, matériaux…). |
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Les NOx : Quelles sources ?
Quels impacts ? Source en air ambiant Les NOx sont principalement émis
lors des phénomènes de combustion. Les sources principales sont les transports,
l’industrie, l’agriculture, la transformation d’énergie et le chauffage.
Certains procédés industriels, tels la production d’acide nitrique, la
fabrication d’engrais ou encore le traitement de surface, introduisent des
oxydes d’azote dans l’atmosphère. Les sources naturelles sont, à
l’échelle planétaire, les orages, les éruptions volcaniques, les feux de forêts
et les activités bactériennes qui produisent de très grandes quantités d’oxydes
d’azote. Toutefois, en raison de la répartition de ces émissions sur la surface
terrestre, les concentrations atmosphériques naturelles d’oxydes d’azote
demeurent très faibles par comparaison aux sources relatives à l’industrie
humaine. A l’intérieur des locaux, les
appareils à combustion (chauffage, cuisson, production d’eau chaude) sont les
principaux émetteurs d’oxydes d’azote. La fumée de cigarette, issue
d’une combustion également, en contient aussi. Enfin, l’air extérieur constitue
une source d’apports en oxydes d’azote dans l’habitat, les bureaux, les
habitacles des véhicules et tout autre espace clos. Impacts sur la santé Le dioxyde d’azote est un gaz
irritant qui pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires.
Il peut entrainer une altération de la fonction respiratoire, une
hyperréactivité bronchique chez l’asthmatique et un accroissement de la
sensibilité des bronches aux infections chez l’enfant. Impacts sur l’environnement Le dioxyde d’azote est un gaz
irritant qui pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires.
Il peut entrainer une altération de la fonction respiratoire, une
hyperréactivité bronchique chez l’asthmatique et un accroissement de la
sensibilité des bronches aux infections chez l’enfant. |
Réalisation OPTEER
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Les COV : Quelles sources ?
Quels impacts ? Source en air ambiant Les sources de COV sont très
nombreuses. Parmi les plus courantes, en lien avec l’activité humaine:
Les COV sont également émis de
manière naturelle, avec des émissions par les plantes ou certaines
fermentations. Les forêts, la végétation méditerranéenne ou encore certaines
aires cultivées, par exemple, sont fortement émettrices. Source en air intérieur Les composés organiques volatils
entrent dans la composition des carburants mais aussi de nombreux produits et
matériaux courants:
Ils peuvent être émis lors de
leur stockage comme lors de leur utilisation. Les activités nécessitant une
combustion sont aussi sources de COV: chauffage, cuisson, tabagisme … Impacts sur la santé Les effets des COV sont très
variables selon la nature du polluant considéré: ils vont d’une certaine gêne
olfactive à des effets mutagènes et cancérigènes (benzène, benzo(a)pyrène,
perchloroéthylène), en passant par des irritations diverses et une diminution
de la capacité respiratoire. Impacts sur l’environnement Les composés organiques volatils
sont des précurseurs, avec les oxydes d’azote, de l’ozone troposphérique. Bon à savoir pour les PCAET :
Le méthane (CH4) fait partie de
la famille des composés organiques volatiles. Etant déjà traité comme gaz à
effet de serre, il n’est généralement pas pris en compte dans bilan des
émissions de COV. On parle alors de COVNM pour Composés Organiques Volatils Non
Méthanique. COVNM = COV - CH4 |
Réalisation OPTEER
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Qualité de l'air - Concentrations et indices |
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Ressources complémentaires sur le volet qualité de l'air : Site d'ATMO Bourgogne-Franche-Comté
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Anomalie de la température moyenne annuelle de l'air, en surface, par rapport à la normale de référence : température moyenne en Bourgogne-Franche-Comté (l'indicateur est constitué de la moyenne des températures de 15 stations météorologiques.
Entre la décennie 1959-1968 et celle de 2009-2018, la température moyenne s'est élevée de 1,3°C en Bourgogne-Franche-Comté.
Données Météo France - Traitement INSEE